Du mois de juillet jusqu’au mois de décembre 2012, à Marseille, j’ai choisi de suivre ces personnes qui, en silence, habitent nos «fins de villes» – si tant est que l’on puisse parler d’«habiter», ce sont celles que l’on se contente d’appeler sans distinction les Roms, mais qui se nomment Zaim, Dakko, Sandu, Jabbar, Fiorin, Nicolletta, Guiletta, Medianca…
Ce travail a connu différentes phases, de l’action individuelle à l’action collective et citoyenne.
Les images de cette série ont été réalisées au pied de cette ancienne caserne de gendarmerie réquisitionnée par un collectif de citoyens dont je fus un des acteurs. Décembre 2012